Depuis quelques temps, un nouveau rituel s’est installé chez nous et je le regarde se dérouler avec autant de sourire aux lèvres que d’amour dans les yeux.
Il a commencé, un soir, où nous étions en train de jouer à cache-cache, sous la couette, quand PapaDeOuistiti est rentré.
L’idée m’est alors venue de continuer la partie mais, cette fois, en nous cachant tous les deux de lui avec des « Papa est rentré, viens, on se cache. Vite, vite ! ».
Forcément, je l’ai dit assez fort pour être entendue.
PapaDeOuistiti est tout de suite rentré dans le jeu, en appelant notre petit farceur qui riait aux éclats à chaque fois qu’il entendait son prénom.
Grossièrement camouflés sous la couette, j’ai terminé le cache-cache en comptant jusqu’à trois pour lancer ensuite un gros « bwwwwwwwaaaaaa ».
PapaDeOuistiti a sursauté de « surprise, et nous sommes partis tous les trois dans de gros éclats de rire.
Après ça, nous sommes allés nous re-cacher, tous les deux, derrière la porte de la salle de bain, dans le salon, dans son lit, dans sa cabane…
Dès que nous étions démasqués, Ouistiti nous disait « encore une fois« , et on ne se faisait pas prier pour lui faire plaisir.
Depuis ce jour là, à peine entend-il le bruit de la clé dans la serrure, qu’il me demande d’aller nous cacher.
Avec ma nature maternante, l’allaitement, le portage et les nuits qui se terminaient en cododo, Ouistiti et moi avons toujours été très fusionnels.
Avec le sevrage, je vois mon petit garçon prendre, de plus en plus, le chemin de l’autonomie. Il est toujours aussi câlin et tactile avec moi, mais il partage de plus en plus de moments complices et joyeux avec son Papa.
Il le réclame d’ailleurs plusieurs fois dans la journée et, pratiquement tous les matins, sa première question en se réveillant c’est « y est où Papa ? »
Comme pour fêter son retour du travail, il trouve presque tous les jours de nouveaux jeux à lui faire faire, en plus du cache-cache.
En ce moment, le « Pont de jambes » sous lequel il faut passer a vraiment la cote !
Je sais que PapaDeOuistiti attendait de partager ces instants avec son fils depuis longtemps. Il lui est arrivé, plusieurs de fois, de me dire qu’il pouvait se sentir inutile : les câlins me sont majoritairement réservés, et il y a une eu période où Ouistiti refusait leurs instants-duo, comme l’histoire du soir, pourtant installée entre eux depuis un bon moment déjà.
J’aime voir mon petit garçon chercher son Papa pour des instants de rire. J’aime voir mon compagnon attendri par la sollicitation de son fils. J’aime les voir tous les deux partager ces instants qui tissent leur complicité.
J’aime voir la tendresse qui découle de cette complicité, preuve en est avec le retour de leur histoire du soir que Ouistiti peut réclamer deux ou trois fois de suite.
J’aime les voir, tous les deux. Ma petite famille.
[…] mois dernier, je vous ai parlé des joyeuses parties de cache-cache de Ouistiti et de son Papa qui se jouaient, notamment, dans une […]
[…] il faut dire que, lui aussi, il m’a bien fait rigoler quand il était petit avec ses trouvailles […]